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Mon expérience de consultant marketing freelance

Lorsque je suis devenu consultant indépendant en marketing, je n’ai jamais pris le temps de partager mon expérience. C’est désormais (ou presque) chose faite, avec quelques conseils pour ceux qui se lancent en solo.

Pour commencer, je pense qu’il est bon d’expliquer ce qu’est un consultant en marketing. Si vous êtes étranger au monde de la communication, il vous sera peut-être difficile d’imaginer ce que je fais. On peut le résumer ainsi : je suis un professionnel mettant son expérience au service de l’accompagnement de clients (annonceurs) souhaitant améliorer leur image ou leur communication sur un ou plusieurs médias. On me paye pour aider des entreprises à faire de bons choix, à partir de mon expertise et de ma créativité.

D’où vient la valeur d’un consultant

L’acquisition d’une expertise pertinente demande beaucoup de temps. C’est pourquoi il est rare de voir quelqu’un devenir consultant juste après l’université. Il faut également pouvoir faire preuve d’entregent, car on est souvent en relation avec des professionnels d’horizons différents, avec leur propre culture, leurs valeurs et leur vision des choses. Tout cela pour apporter aux projets clients l’efficacité qui les aident à atteindre les résultats souhaités. Et la valeur ajoutée d’un consultant provient du temps qu’il fait gagner à ses clients.

Pourquoi suis-je consultant. Et ce qui me motive

Lorsque j’ai commencé à travailler dans le marketing, mes débuts ont coïncidé avec l’essor des médias sociaux. Je connaissais assez bien ses codes, et j’ai été frappé que personne n’y ait vu très tôt une révolution culturelle. J’ai donc convaincu d’autres professionnels de prendre le train en marche. Et à un moment donné, j’ai créé ma propre entreprise pour répondre à la demande d’une manière qui me semblait appropriée. Au fur et à mesure que les organisations adoptèrent les médias sociaux, la grande question était de savoir si leur utilisation était conforme ou non à leurs objectifs, et mon attention s’est progressivement portée sur la coordination de leurs campagnes numériques. Et maintenant, avec l’évolution récente de l’internet, les réglementations sur la vie privée, les questions environnementales, le marketing doit se tourner vers des approches plus durables. Le travail d’évangélisation continue, et il y a beaucoup à faire.

En tant que freelance, l’autonomie totale a un coût

L’un des paradoxes du travail en freelance est que je rencontre souvent des clients en recherche de nouvelles perspectives, qui se trouvent déjà en germe au sein de leur entreprise, mais qui n’est pas toujours visible, par manque de recul. Un autre paradoxe est que de nombreuses personnes dans ces entreprises que je rencontre voudraient et pourraient elles-mêmes vendre leur expertise en freelance, sans jamais franchir le pas. Travailler comme on le souhaite : gérer son emploi du temps, ses jours de congé, ses vacances, choisir son lieu de travail et ses clients, appliquer une méthode de travail unique… Un choix qui implique des responsabilités supplémentaires : comptabilité, gestion d’entreprise, prospection commerciale, pour ne citer que cela. Et parler d’affaires, vendre son travail comme une marchandise, gérer sa réputation est souvent un repoussoir pour nombre d’aspirants.

Faire de ses aspirations un bon produit

En tant que freelance, il m’incombe de définir mon offre, mes tarifs, fixer mes objectifs. De m’intéresser à ce que fait la concurrence tout en cultivant ma différence. On doit aussi garder à l’esprit nos propres attentes, pour tenir sur le long terme. L’enjeu est donc de formuler une proposition de valeur qui tienne avec notre vision du métier. La tarification, du reste, doit découler de cette proposition de valeur. Si de nombreux freelances débutants sous-évaluent leurs services, je ne l’ai jamais par exemple jamais fait. Cela aurait reflété une mauvaise compréhension du marché et de ses dynamiques, une vision court-termiste des affaires, et un profond manque de confiance dans ma stratégie de vente.

En tant que professionnel, je regarde le long terme

La meilleure façon de durer dans le métier est de rendre ses clients heureux et de ne jamais cesser d’apprendre. L’expertise croissante vient en expérimentant de nouvelles choses, en écoutant les commentaires et en s’adaptant à un environnement en constante évolution. Je peux également souligner que, bien qu’il s’agisse d’une activité en solo, l’aventure d’un freelance est souvent faite de relations professionnelles qui aident à aller plus loin. Des personnes qui s’intéressent à ce que je fais, qui peuvent parler de moi. Il y a les collègues d’hier et les partenaires de demain. On cultive ses relations professionnelles comme on le fait des relations amicales, en gardant l’esprit ouvert. Le propre de la « sérendipité », c’est qu’on ne sait jamais ce qui peut en sortir, mais c’est souvent  enrichissant pour tout le monde.

Être consultant marketing en freelance est une expérience qui mérite d’être vécue. Pour moi, c’est à la fois le choix d’une approche particulière du travail et une aventure enrichissante. La création de mon propre cabinet de conseil m’a apporté une plus grande autonomie et a élargi mon horizon professionnel. Cela m’a donné un aperçu de ce qu’est la gestion d’une petite entreprise et la confiance nécessaire pour m’attaquer à des projets plus importants. Cela m’a permis de comprendre la place stratégique du freelancing dans l’économie de marché actuelle et les défis qu’il doit relever. Beaucoup de choses, qui feront sûrement l’objet d’autres essais prochainement.

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